• poissons de rivière

     

     

     

     

     

    le goujons

     

     

     

    l'ablette

    Autres appellations  et noms locaux

    able, able argenté, ablé, aublatte, abiette, aubiat, auble, blanchet, blisson, mirandelle, rondion, sardine, garlesco (Méditerranées), laube, lauge (Alsace), lorch, ...

    Noms étrangers 

    anglais = bleak allemand = Ukelei ou Laube espagnol = alburno italien = alborella

    Description 

    Corps relativement long et aplati latéralement, couvert d'écailles peu adhérentes. La nageoire caudale est très échancrée. La mâchoire inférieur oblique dépasse la supérieure. Le corps est argenté, les nageoires sont transparentes . Ligne latérale complète jusqu'à la base de la caudale.

    Poisson élégant au corps allongé, finement profilé et très comprimé latéralement ce qui lui donne une grande rapidité de mouvement. La bouche en oblique est nettement orientée vers le haut et la mâchoire inférieure dépasse la supérieure. La nageoire anale est plus longue que la nageoire dorsale. Les écailles sont peu adhérentes et se détachent facilement.

    La couleur argentée des flancs et du ventre donne au corps son aspect brillant à reflets métalliques. Le dos est vert bleuté.

    Dimensions 

    Taille 10 à 15 cm en général, jusqu'à 25 cm. Poids moyen 20 à 50g jusqu'à 200g.
    Record Pêche et Poissons = 265g

    Morphologie 

    Écailles long.: 48-58; Dorsale : 111/7-8; Anale.: 111/16-20. Dents pharyngiennes sur 2 rangs.

    Habitat 

    Présente dans toutes les zones d'une rivière, à l'exception de la partie tout à fait supérieure. On la trouve aussi dans les lacs et étangs.

    Origine 

    Espèce indigène.

    Distribution 

    Très fréquente dans en France et dans l'ensemble de l'Europe. L'ablette est répandue dans toute la France, mais semble moins présente à l'extrême ouest (Finistère). En revanche on la rencontre en abondance dans les grands lacs alpins.

    Comportement 

    Elle se nourrit d'insectes tombés à la surface et de crustacés planctonique.

    Ce petit poisson à la livrée brillante et aux reflets métalliques est du vif-argent. C'est aussi une des proies préférées des poissons carnassiers (brochet, sandre, perche).

    Très grégaire, l'ablette vit en bancs denses dans les eaux claires des rivières et des lacs, et à proximité de la surface, mais on peut aussi la prendre entre deux eaux.

    Elle a tendance a se disperser durant l'été pour se regrouper l'hiver (anses, darses). Son régime alimentaire est composé de larves d'insectes aquatiques et d'insectes aériens qu'elle gobe.

    Reproduction 

    La ponte a lieu d'avril à juin sur le gravier ou sur les végétaux. La femelle pond environ 1000 à 2000 oeufs dans une eau peu profonde et près des rives. Après 2 à 3 semaines d'incubation, les alevins se libèrent et commencent à se nourrir de plancton animal. Les alevins restent longtemps groupés. Pendant la période de reproduction le mâle est couvert de tubercules nuptiaux (boutons nuptiaux) sur le dos et les flancs, et ses nageoires sont légèrement orangées.

    Mode de pêche

    L'ablette se capture aussi bien à la pâte, au pain, au chènevis qu'à l'asticot et à la mouche. la pêche "au fouet", avec des moucherons artificiels, est intéressante car la rapidité du "gobage" de l'ablette aiguise les réflexes du pêcheur. L'ablette se prend généralement en surface ou entre deux eaux. J'en ai même pris au feeder dans la Seine car elles prennent à la descente !

    Elle est également utilisée comme vif pour pêcher.

     

    la brème

     

     

    La brème commune (Abramis brama) est un drôle de poisson bossu et aplati, comprimé latéralement. À l'âge adulte, elle affiche une taille moyenne de 30 à 50 cm pour un poids de 2 à 3 kg. Exceptionnellement, quelques spécimens peuvent atteindre les 80 cm et peser près de 6 kg.

    Sa robe fonce avec l'âge. En effet, le blanc argenté de sa jeunesse disparaît pour devenir au terme de sa vie (vers 15 à 20 ans) marron vert. Comme la carpe, sa bouche est protactile pour mieux fouiller la vase et creuser le fond afin d'y trouver sa nourriture : zoobenthos, gammares, dreissènes, débris végétaux...

    La brème commune se déplace en banc et fréquente les eaux lentes et tempérées des réservoirs, l'aval des grandes rivières et s'accommode volontiers des milieux saumâtres.

    La période de reproduction débute en mai et se prolonge jusqu'en juin, la température de l'eau devant être comprise entre 13 et 20 °C. Les eaux dormantes, profondes de 40 cm à 2 m, les plaines inondables et les rives lacustres couvertes de végétation sont ses zones de frai de prédilection. Selon sa taille, la femelle pond de 49 000 à 150 000 œufs, jusqu'à 580 000 pour les grandes femelles.

    Il ne faut pas la confondre avec sa cousine la brème bordelière (Blicca bjoerkna), une espèce plus petite très reconnaissable à ses nageoires rouges.

    La brème commune s'hybride volontiers avec le gardon, la brème bordelière et le rotengle. Mais nul « brèdon » ou autre « brètengle » à l'horizon, les progénitures étant le plus souvent stériles.

    De l'avis des amateurs, la brème commune est l'espèce de poisson blanc à la chair la plus fine. Elle mériterait grande renommée culinaire. Hélas pour elle, ses arêtes altèrent quelque peu ce potentiel gastronomique ! Mêmes ses prédateurs, dans le milieu naturel, ont renoncé à grignoter d'autres morceaux que les deux filets du dos se trouvant entre la tête et la nageoire dorsale.

     

     le gardon

    Le Gardon (Rutilus rutilus) est une espèce de poisson d’eau douce très commun, souvent de petite taille, mais pouvant atteindre 45-50 cm. Il vit en Europe et en Asie occidentale. Son nom latin d’espèce (Rutilus ; rouge éclatant) évoque probablement la couleur de ses nageoires, voire rouge aux reflets métalliques de son œil (qui est cependant d’abord jaune chez le juvénile).

    Dans la plus grande partie de sa large aire de distribution, il est le plus nombreux parmi les espèces de poissons présents, mais en terme de biomasse, il peut être dépassé par la brème et la carpe dans les eaux à forte turbidité et la végétation clairsemée.

    Ce poisson grégaire n’effectue que de courts déplacements sur son territoire et on ne considère donc pas comme migrateur. En saison froide, il migre vers les eaux profondes où il vit au sein de bancs qui peuvent être denses et atteindre des centaines d’individus (y compris dans les petits ports intérieurs).

    Le gardon adulte est réputé préférer les eaux riches en végétaux dont certains sont consommés par les jeunes ou les adultes et où les alevins se cachent facilement.

    Il peut s’adapter à des environnements où les invertébrés sont rares en ralentissant sa croissance.

    Sa chair est appréciée, mais comme c’est l’une des espèces les plus tolérantes à la pollution, elle peut également parfois être polluée.

    Description : Famille Cyprinidés. Rutilus rutilus. Présent sur tous les étangs, lacs et rivières

    Taille : 3 à 10 cm

    Poids moyen : 500 g

    Record connu : 40 cm pour 1 kg

    Durée de vie : 10 à 15 ans

    Alimentation : Il est omnivore, il apprécie surtout les plantes tendres, les algues et mousses, les petits vers et les invertébrés.

    Reproduction : D’avril à juin-juillet, dans une eau à au moins 12 °C la femelle pond entre 150 000 et 200 000 œufs sur le substrat. Le gardon a une croissance lente sur 2 à 3 ans.